dessin de Philippe Geluck
Ce matin,
lors d’une réunion d’équipe d’animation, nous nous sommes rendu compte que nous
n’avions pas tous la même définition du mot « bénévole » dans notre
association.
Alors,
nous avons décidé de VOUS poser la question, ou plutôt plusieurs questions mais vous pouvez choisir celles qui vous conviennent.
Selon vous
et votre expérience,
qu'est-ce qu'un bénévole, en général ?
que fait un (ou une) bénévole au Réseau ? seulement
des échanges ? ou bien, participe-t-il (ou elle) à la vie du Réseau ?
et comment ?
Qu’attendez-vous
des bénévoles ?
Qu’attendez-vous pour devenir bénévole à nos côtés ?
Hésitez-vous en pensant que vous en seriez peu capable ?
Aimeriez-vous apprendre certaines tâches
faites par des bénévoles ?
Nous vous
invitons à nous répondre nombreux, en postant un commentaire ou en en parlant ... aux bénévoles et aux salariés.
Plus tard,
nous ferons le point dans un autre article.
Un grand merci d’avance.
Le
saviez-vous ?
Le nombre de bénévoles en France serait compris entre 12 à 14
millions, soit un Français sur quatre, pour 1 100 000 associations et
21,6 millions d’adhérents
Selon une étude de l’INSEE parue en 2004, le bénévolat
représentait 1,307 milliard d’heures d’intervention par an, soit 820 000
emplois équivalents temps plein (ETP, Équivalent temps plein), soit 12 à 17
milliards d’euros en termes de valorisation, soit aux alentours de 1 point de
PIB.
Et pour sourire un peu … mais pas seulement...
Voici un texte que l’on trouve sur de nombreux sites
Internet d’associations et dont l’auteur est apparemment inconnu.
Le bénévole, du latin ACTIVUS BENEVOLUS, est un mammifère
bipède qu’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec
ses congénères. Les Activus Bénévolus se rassemblent à un signal mystérieux
appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes dans
divers endroits, souvent tard le soir,
l’œil hagard, les cheveux en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur
la meilleure façon d’animer une rencontre ou de faire des recettes
supplémentaires pour boucler le budget.
Ils ne sont malheureusement pas toujours reconnus à leur
juste valeur. C’est regrettable car leur action en faveur du monde associatif
est incontestable et indispensable. Un danger pourtant se précise, la
raréfaction du Bénévolat.
Les ennemis héréditaires de l’ACTIVUS BENEVOLUS sont le
YAKA et le FOKON. Ce sont, eux aussi, des mammifères bipèdes Ils se
caractérisent par leur cerveau très petit qui ne leur permet de connaître que
quelques mots : "y a
qu’à" et "faut qu’on" ce qui explique leur nom. Le YAKA et le FOKON attendent le moment où l’ACTIVUS
BENEVOLUS fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer leur venin qui
atteindra leur adversaire et provoquera aussitôt une maladie très grave qu’on
nomme découragement.
Les ACTIVUS BENEVOLUS décimés par cette maladie, risquent
de disparaître et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on en
rencontre uniquement dans les zoos, où, comme tous les autres animaux enfermés,
ils n’arriveront plus à se reproduire.
Les YAKA et les FOKON, avec leur petit cerveau et leur grande
langue viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui. Ils se
rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le ACTIVUS BENEVOLUS
abondait et ou il abattait un travail énorme. On pouvait alors le traquer sans
contrainte.
Toutes les personnes représentant notre association font
partie des ACTIVUS BENEVOLUS qui
donnent sans compter leur temps et leur argent pour le bien du monde
associatif. Elles n’attendent pas des autres une reconnaissance sans limite,
mais seulement de temps en temps, un geste de sympathie, une main tendue, une
parole sincère qui réconforte, un sourire, qui sont des richesses sans
pareilles.
Il n’est peut être pas trop tard alors : Encouragez les
ACTIVUS BENEVOLUS et traquez les YAKA et les FOKON!
J.G.