Ça peut intimider ou donner le trac : c'est quoi ce truc ? Là, ça peut
être un sujet de controverse, de perplexité, d'appréhension.
Ça peut faire douter : pourquoi une telle « machine », une « usine à gaz » ? Là, c'est l'incertitude ou l'incrédulité.
Comment
mettre ça sur pied ? Là, ça peut motiver et donner de l'envie et de
l'audace.
Il faut imaginer Sisyphe heureux (1) | |
Si
une surcharge se profile, ça va faire peur. Pourtant, le projet avance,
beaucoup de rencontres ont lieu avec, entre autres, d'autres associations sur
l'agglo, et beaucoup d'entretiens. Les rencontres avec nos partenaires sont des
moteurs pour certains, mais déroutent aussi. Il y a des ambiguïtés à lever
entre notre position d'échangeurs, par définition sur un mode transversal, et
un certain isolement, volontaire ou non , que l'on peut rencontrer par-ci
par-là – ce qui est d'ailleurs bizarre, rencontrer de l'isolement...
Donc,
il y a des forces en action, ça peut faire du souci, faire douter, voire créer
un léger vertige en faisant craindre du travail en plus, des habitudes
changées, des repères différents, voire des actions contre-nature...
Il
y a des difficultés pour faire cohabiter tous les acteurs et partenaires, qui
sont eux aussi souvent le nez dans le guidon, et ne savent plus comment rompre
l'isolement et le repli sur soi.
Mais
si nous nous emparons ensemble du sujet (comme au bac :
« vivons-nous pour être heureux ? », ou mieux « doit-on
tout faire pour être heureux ? »), alors on peut trouver l'envie de
faire ce que nous savons faire, puisque c'est ce qui nous est
« demandé », et ça peut être une chance d'efficacité avec de la
réciprocité à plus grande échelle.
(1) Une formule de Kuki Shuzo, philosophe japonais, et reprise par Camus
La commission communication
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