L’anesthésie, ou la peur de ne
pas se réveiller
(Échange
offert par Ouamar H. médecin anesthésiste, le 10 janvier 2015 à Ris-Orangis)
Après
un rappel succinct de l’historique de l’anesthésie, nous avons très rapidement
abordé les débuts de l’anesthésie moderne et insisté sur les progrès faits en
chirurgie, grâce justement aux progrès
de cette spécialité.
Par
la suite, et après avoir dit que l’anesthésie
n’est qu’un acte permissif où la sécurité joue un rôle primordial, nous avons
développé la notion du monitoring qui consiste à surveiller pendant toute
l’anesthésie les constantes vitales du patient, à savoir l’activité cardiaque
et les différents paramètres respiratoires.
La
salle de réveil, rendue obligatoire sur tous les sites anesthésiques a
beaucoup apporté aux malades et a fait
chuter les accidents anesthésiques qui survenaient pendant cette période.
Ensuite
les quelques chiffres apportés ont beaucoup intéressé l’assistance. En effet, actuellement plus de 10 millions d’actes
anesthésiques sont pratiqués en France chaque année (aussi bien les anesthésies
générales que locales)
Les
différentes questions de l’assistance ont surtout porté sur le déroulement de
l’anesthésie proprement dite, les différentes techniques et les risques
encourus.
Certains
étaient aussi intéressés par le développement de l’anesthésie locale et l’anesthésie
locorégionale qui sont de plus en plus préférées à l’anesthésie générale, ceci
pour un moindre risque et aussi dans le cadre des économies pour le secteur de
la santé.
La photo ne montre qu’une partie des demandeurs
présents.
Ouamar.
Merci à Helenio, le photographe.
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