vendredi 19 décembre 2014

Une tempête de propreté



Et oui, comme vous pouvez le voir sur la photo, il y a eu beaucoup de rangement et de nettoyage au local des Pyramides. Encore un petit effort et le local sera très bientôt prêt pour de nouvelles aventures. Un gros merci à Geneviève pour son investissement dans cette tâche.

Prochaine étape, un coup de peinture pour rafraîchir les murs et y installer des cimaises afin d'exposer les réalisations du Réseau, mais aussi pour offrir un espace aux artistes petits et grands souhaitant disposer d'un endroit pour exposer ... du moment que l'expo soit interactive, participative.

De plus, quelques aménagements permettront une meilleure utilisation des locaux.
Tout cela permettra de réaliser toujours plus d'échanges de savoirs dans de bonnes conditions.

Jérémy HERBET
Animateur/Coordinateur du RERS Évry centre Essonne

 missionné sur le quartier des Pyramides

vendredi 7 novembre 2014

La réunion du jeudi matin : Offreurs et demandeurs de savoirs vous y êtes tous invités !



Depuis début septembre, nous nous réunissons tous les jeudis matin, de 10h à midi, dans le local du centre-ville pour traiter les demandes et offres de savoirs (suite à la décision prise lors des réunions "Socle" du mois de juin). 
Ces réunions sont ouvertes
D'après Pollock :
une création d'art contemporain avec les enfants du centre ville
: tous les "échangeurs" sont invités y compris ceux qui viennent de déposer des offres ou des demandes.
Un "noyau dur" (personnes référentes) s'est constitué pour assurer l'animation et le suivi : Kamel, Annick, Geneviève, Marc, Chantal, Claude. Il peut être complété.
Lors de chaque réunion nous étudions concrètement une demande ou une offre (voire deux) parmi les plus récentes : nous essayons de trouver des offreurs et/ou demandeurs à mettre en relation, qui connait qui, qui contacte qui,...
On note sur le cahier "offres et demandes" le qui fait quoi qui sera repris la semaine suivante.
On essaie de traiter en même temps la demande et l'offre de savoir d’une personne.
Bien sûr cela ne remplace pas les mises en relation qui peuvent se faire dans les différents lieux parce qu’offreurs et demandeurs existent. Il s'agit plutôt d'élargir le réseau.
Nous espérons que vous viendrez, régulièrement ou non, le jeudi matin pour nous aider à élargir notre réseau.


Une réussite : la mise en place d’un groupe d’échanges de savoirs et de conversation anglaise le lundi à 18h 15. Ce groupe accepte encore des participants.
Un échec : une demande de savoir en piano que nous n’avons toujours pas pu satisfaire malgré les quelques pistes étudiées. Si vous avez des pistes à suivre : personne qui connait quelqu’un qui connait… merci de nous en faire part.

A bientôt, un prochain jeudi matin.
 

mardi 28 octobre 2014

Théâtre à Ris-Orangis "Je n'aime guère que la paix"

La compagnie  « Pas sages à l’acte »,
(issue des échanges théâtre du Réseau, 
qui continuent toujours)
est heureuse de vous inviter 
à la représentation de son spectacle 
"JE N’AIME GUERE QUE LA PAIX!"
qui aura lieu le samedi 8 novembre 2014
à 17h à la MJC de RIS ORANGIS, place J. Brel
Un spectacle original 
de chansons et textes pacifiques.
Entrée libre.

JE N'AIME GUÈRE QUE LA PAIX » est né du croisement entre un beau livre pacifiste (1) et la commémoration actuelle du centenaire de la guerre de 14.
Á partir d'un choix de lettres de poilus, de textes, de poèmes, de chansons et de
vues, nous nous faisons modestement le porte-parole de ceux qui ont souffert et dénoncé les horreurs de la guerre, ainsi que de ceux qui ont exalté la vie en s'engageant résolument dans le seul combat qui vaille, celui pour la paix dans le monde.

Mise en scène : Roger ZAFON.
Interprété par : Sylvie BONNET, Philippe CHOSSON, Alain TRÉBOUL et Roger ZAFON.
Technique : Marie-Thérèse PONS

(1) « ON N'AIME GUÈRE QUE LA PAIX » : Livre en direction de la jeunesse de
Jean-Marie HENRY, Alain SERRES et Nathalie NOVI, édité par « Rue du monde »

Quand les hommes vivront d 'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère.
                                          
Dans la grande chaîne de la vie                                           
Où il fallait que nous soyons
Où il fallait que nous passions
Nous aurons eu la mauvaise partie.

Quand les hommes vivront d 'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère.

Dans la grand' chaîne de la vie
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c'est le prix

Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère

chanson interprétée par son auteur compositeur 
(Raymond Lévesque 1956)

http://www.youtube.com/watch?v=Wb_4tQ90Muk

ou bien par trois grands Québécois
http://www.youtube.com/watch?v=cZfDRQ_kKOw

ou encore, par la toute jeune Céline Dion
http://www.youtube.com/watch?v=Vrmcpdx3ptk




vendredi 10 octobre 2014

A Evry et ailleurs, la fête des savoirs partagés le 11 octobre 2014

Le samedi 11 octobre 2014, le Mouvement des Réseaux d’échanges Réciproques de Savoirs organise la fête des savoirs dans toute la France.
Chacun des réseaux et ses partenaires proposent de découvrir les savoirs de ses membres ; apprendre une langue, apprendre à fumer un saumon, apprendre à danser, apprendre à prendre de jolies photos, à cuisiner des algues, à utiliser internet, progresser en mathématiques et aussi ... et aussi...

Quelques exemples d'affiches annonçant la fête à travers la France




 
 





Si tout se passe bien nous serons encore plus nombreux et motivés l'année prochaine.

jeudi 2 octobre 2014

Université d'automne

UNIVERSITE d'automne 
du mouvement 
des Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs ®
20-24 Octobre - Evry

Lettre aux futurs participants à l’université d’automne des RERS
Bonjour,
Nous sommes contents de votre participation à l’université d’automne, inter-réseaux Ecole de notre mouvement. Cela encourage bien celles et ceux qui l’ont préparée.
Voici quelques informations
1. D’abord, un changement de lieu. En raison de baisse importante des subventions, FORESCO ne peut prendre le risque de la dépense entraînée par le lieu « Lycée agricole de Saint-Germain en laye », même si les conditions d’hébergement qui nous étaient proposées étaient très intéressantes ! Nous resterons en lien avec  ses responsables avec l’espoir que vivre ensemble de tels moments dans ces conditions-là nous sera possible à l’avenir.
Comme nous serons une quarantaine, il nous est possible de faire cette université dans les locaux de l’IRFASE, un centre de formation d’éducateurs et de travailleurs sociaux qui est juste au-dessus du siège du Mouvement, au 3 bis Cours Blaise Pascal.
2. Restauration. Nous sommes en train de chercher (ne vous inquiétez pas, nous avons de bonnes pistes) les meilleurs conditions financières, de confort et d’accès.
Seule demande qui vous est faite : apportez quelque chose pour un repas partagé le lundi soir dans les locaux du mouvement (FORESCO)
 3. Hébergements. Nous allons chercher le plus grand nombre possible d’hébergements chez « l’habitant », c’est-à-dire celles et ceux d’entre nous qui participerons à cette semaine (appel leur est donc lancé de nous dire s’ils peuvent accueillir) et appel aux participants du réseau d’Evry-Centre-Essonne. Nous espérons pouvoir accueillir tous ceux qui le souhaitent (n’hésitez pas à nous le redire).
Si vous souhaitez un hébergement chez l’habitant, merci d’apporter draps et serviettes.
Si vous préférez être à l’hôtel,  vous pouvez joindre l’Appart Hôtel Montempo en face de FORESCO c’est 47€ la nuit, ou l’Hôtel Class’eco (à côté de la gare du Bras de Fer) 01 69 89 13 46
4. Pourriez-vous nous indiquer le jour (dimanche soir ou lundi matin ?) de votre arrivée ?
5. Nous vous invitons à apporter les listes d’offres et demandes de votre  réseau (y compris celles d’autres années) et peut-être même de réseaux environnants) : nous ferons ensemble une analyse autour de ces questions « Quels sont les savoirs offerts et demandés dans les réseaux ? Quelles évolutions au cours de l’histoire du réseau ? Quels savoirs à faire circuler davantage ?... »
6. Il y aura, comme vous le voyez sur le programme, des temps d’échanges réciproques de savoirs entre nous (en plus des temps de travaux sur les contenus proposés). Si vous pouvez envisager des offres de savoirs et/ou des temps d’animation de soirée (donc plutôt ludiques, artistiques, outils d’animation…), ne pas oublier d’apporter le matériel nécessaire.
7. Nous vous adressons un programme, à son verso le titre de livres des intervenants et quelques textes de ceux-ci (intervenants extérieurs grâce auxquels (c’est la spécificité des universités d’été ou d’automne), nous pouvons regarder et analyser nos pratiques).
Au plaisir de cette semaine de réflexion ensemble
L’équipe de préparation :
Agnès Ballas, Pascal Chatagnon, Nicole Desgroppes, Claire Héber-Suffrin, Antonella Liberti, Anne Murat, Jacqueline saint-Raymond, Michèle Schnitzler, Tina Steltzlen et des participants de la formation d’animateurs de formation de juillet.

PS 1:
Si vous venez en transport, il faut à Paris prendre le RER D, aux stations de Chatelet ou Gare de Lyon, direction Melun/Malesherbes et vous arrêter à la gare d’Evry Courcouronnes Centre.
PS 2 :
Pour celles et ceux qui avaient déjà envoyé un chèque de paiement pour l’université, ils n’ont pas été déposés et vous seront restitués lors de l’université d’automne.
FORESCO (Formations Réciproques-Echanges de Savoirs-Créations Collectives)
Mouvement français des Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs
3 bis, cours Blaise Pascal  91000 Evry
Tél. 01 60 78 68 55 / 06 10 70 36 32  Courriel: foresco@orange.fr Site:http://www.rers-asso.org

PROGRAMME 

Lundi
La bonté et la bienveillance pour apprendre
Mardi
Apprendre pour affronter les défis de société
Mercredi
D’où viennent nos motivations ?
Jeudi
Apprendre ?
Quels savoirs ?
La réciprocité
Vendredi
L’évaluation réinterrogée par nos travaux
8h

Balades

Réalisation d’une œuvre artistique avec Jipé
Echanges de savoirs ou balades
9H
Présentation de la semaine. Tableau des tâches à partager. Un temps festif d’un soir sera choisi
Accueil réciproque. Annonce de l’agenda. Intervention de Philippe Choulet.
Accueil. En sous-groupes :
Les situations motivantes pour apprendre que nous avons vécues ?

Echos des trois journées. Les savoirs offerts et demandés dans les RERS (territoires ou Ecoles) Quels savoirs faire circuler dans nos réseaux 
L’évaluation : partager nos expériences, nos pratiques, nos outils, nos conceptions

Pause
Pause
Pause
Pause
Pause au gré des groupes

Groupes de travail sur la bonté et la bienveillance
Travaux de groupes sur les transmissions entre pairs dans nos réseaux ville, campagne ou école. Mise en commun avec P. Choulet. Mise en commun
Intervention de Bernard Liétard (sources des motivations à se former) Travaux de groupes pour appropriation.
Retour vers l’intervenant
Intervention de Zina Ouaglal :
La résultante de la réciprocité sur ceux qui la pratiquent
En quoi nos expériences sont-elles réinterrogées par les apports des quatre journées. Préparation d’une retransmission originale au grand groupe.
12h30
Repas
repas
Repas décalé à 13h30
Repas
Repas

Intervention de Jacques Lecomte
Intervention de Patrick Viveret Devant quels défis sommes-nous ? Vivre à la bonne heure ?
Echanges informels ou visite d’Evry – balades – Visite de Soisy-sur-Ecole – Vaux le Vicomte, ou ?
Intervention et animation d’André Giordan :
Apprendre, c’est quoi ?
Café gourmand autour de l’évaluation de la semaine : des outils seront proposés

Pause
Pause

Pause
Pause

Travaux d’appropriation et projections par groupes de groupes
Travaux de groupes : en quoi cela questionne-t-il nos pratiques ? débat avec Patrick Viveret

Suite : De quels savoirs avons-nous « besoin » ? Retours réflexifs sur des parcours.
Outils pour évaluer coopérativement et personnellement la semaine ensemble
18h
Temps pour échanges de savoirs

Temps pour échanges de savoirs, détente, balade, temps libre…
Temps pour échanges de savoirs, détente, balade, temps libre…
Temps pour échanges de savoirs, détente, balade, temps libre…
Rangements « ensemble »
20h
Repas partagé
Réalisation d’une œuvre collective artistique avec Jipé
Réalisation d’une œuvre collective artistique avec Jipé
Fête ?


Commencer à découvrir les intervenants : 

Les médias nous inondent d’informations négatives sur l’être humain. Certes, la violence existe, mais elle ne doit pas nous faire oublier les autres facettes de la vie humaine. Ma façon d’aborder l’existence repose sur une certaine conception de l’être humain, appuyée sur de multiples connaissances en sciences humaines, et que je qualifie d’optiréalisme. La synthèse de ces recherches est le sujet de l’ouvrage La bonté humaine que j’ai publié en 2012.
Cet ouvrage est divisé en deux parties.
La première partie présente ce fait : la bonté s’exprime dans des situations où l’on s’attendrait bien plus à la violence et à l’égoïsme. Chaque chapitre de cette partie associe des résultats de recherches scientifiques (surtout issues de la psychologie sociale, de la sociologie, de la criminologie et de l’histoire) avec des histoires de vie.
La seconde partie s’efforce de comprendre les racines profondes de cette aptitude à la bonté chez l’être humain, au travers de connaissances en préhistoire et primatologie, en anthropologie, en psychologie du bébé et du jeune enfant, en neurobiologie et en économie expérimentale. Cette partie a donc pour objectif de poser quelques fondements majeurs sur lesquels il est possible de construire une conception à la fois optimiste et réaliste de l’être humain. Cette approche optiréaliste, qui nous permet d’agir pour un monde meilleur, est parfaitement résumée dans ces déclarations de Nelson Mandela et de Martin Luther King :
« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais éteindre. » (N. Mandela)
« Il y a un extraordinaire potentiel de bonté dans la nature humaine. Il y a quelque chose dans la nature humaine qui peut répondre à la bonté. Je sais bien que l’on risque de dire qu’il est irréaliste de croire que tous les individus sont bons. Eh bien, je n’ai pas dit cela. (…) L’homme n’est ni bon de façon innée, ni mauvais de façon innée ; il a des potentialités pour les deux. (…) C’est pour cela qu’un Jésus de Nazareth ou un Mohandas Gandhi peut faire appel aux êtres humains et à cet élément de bonté en eux, et qu’un Hitler peut faire appel à l’élément de mal en eux. Mais nous ne devons jamais oublier qu’il y a quelque chose dans la nature humaine qui peut répondre à la bonté. » (M. L. King)


Philippe Choulet. De la transmission horizontale du savoir.
[…] Une transmission horizontale du savoir est celle qui lie et associe deux personnes égales, sans considération de hiérarchie autre que celle du savoir (donc sans hiérarchie institutionnelle) — par exemple la transmission du savoir d’un collègue “savant”, compétent, expert, à un collègue ignorant, incompétent, inexpérimenté. C’est en cela qu’elle concerne éminemment le travail social.
[…] Une transmission horizontale du savoir diffère de la transmission verticale. Cette dernière, toujours défective (elle ne va que dans un seul sens), peut prendre des formes heureuses, fécondes — ce sont les formes magistrales (celle de l’instituteur, du Professeur, du magister qui maîtrise à la fois un savoir et la transmission de celui-ci, pour éduquer, former, instruire ses élèves ou ses disciples, pour les aider à accoucher de leur savoir intime et caché (la maïeutique socratique (Cf. Platon, MénonThéétète.), mais elle peut prendre des formes tristes, stériles (enfin, pas pour tout le monde !), arbitraires, ultra violentes, tyranniques, celles de la domination du despotès / dominus. A chaque fois, la verticalité implique une hiérarchie, légitime, fondée ou non, juste ou non — quelqu’un sait, quelqu’un parle, l’autre apprend… ou pas (car la parole peut être mensonge, dissimulation, ruse maléfique, tromperie, sophistique, stratégie de domination). L’intérêt d’une transmission horizontale du savoir est 1° qu’elle exclut absolument la forme violente de la transmission (le maître comme dominus) ; 2° qu’elle met d’emblée entre parenthèses la transmission magistrale (parler à autrui, l’instruire, l’initier, le former, ce n’est pas nécessairement “faire cours”, monter en chaire ou pérorer avec suffisance et emphase ! On n’est pas à l’école, à l’université ou en train de faire des conférences…). Elle part en effet du présupposé que le savoir peut circuler de manière transparente entre deux sujets certes inégaux quant au savoir, mais égaux en droit de savoir. Elle s’appuie sur une thèse non aperçue : nous sommes inégaux quant au savoir dont nous disposons, nous sommes différents quant à ce savoir, mais nous sommes égaux en ignorance, puisque nous sommes placés devant l’infini des choses à avoir… La définition horizontale de la transmission rend modeste (la modestie est un sentiment de la contingence et de la fragilité des choses, et une passion qui accompagne nécessairement la générosité). La vanité, passion imbécile de la supériorité creuse, est exclue du jeu.
[…] Cette transmission horizontale du savoir entre égaux est un bon signe de l’humanisme qui court au sein du travail social. Nous retrouvons ici de nouveau l’idée d’un horizon (au second sens du terme) : le savoir à partager est infini, car sans cesse (ré)inventé par la praxis des hommes (science, technique, arts, travail, institutions, morale…) ; la transmission entre humains de bonne volonté (volonté de parole, volonté d’écoute, volonté d’apprendre) est donc également infinie. Mais cet infini, comme tout horizon, recule au fur et à mesure que l’on avance… […] Il ne s’agit pas seulement d’offrir des puits de vérité aux humains, il faut leur apprendre à les creuser eux-mêmes, et leur montrer, leur indiquer comment on s’y prend.

Patrick Viveret 



Bernard Liétard. Prise de note à partir de son intervention pendant la formation d’animateurs de formation de juillet 2013.
« Il faut toujours penser en termes d'acteur et de système. Dans les institutions, on peut trouver sa place dans les interstices. Les institutions sont beaucoup moins machiavéliques qu'on le croit. Il y a des marges de manœuvre. Moi-même j'ai la chance d'être fonctionnaire et citoyen. » A une formation psychosociologie. Prof au CNAM. A largement contribué à la politique de validation des acquis professionnels depuis 1984. Ce qui à l'époque était déviant, négligé, est devenu aujourd'hui un fait social. Le bilan de compétence est très encadré par le droit y  compris pénal. Chacun en a la propriété individuelle exclusive.
Objectif : que chacun se mette dans une démarche de portefeuille de compétences, c’est-à-dire quand j'apprends quelque chose, j'essaie d'en garder des traces, dans la perspective de transmettre quelque chose.
Son parcours professionnel a été marqué par plusieurs éléments :
Connaître le système pour trouver sa place
Aider les gens à développer leurs compétences
Méthodologie de projet, perso et professionnel
Réconcilier psychologie et sociologie (vue d’une manière concrète)
Déterminant sociaux / comprendre son environnement facilite
VAE : voie de qualification à part entière
Reconnaissance dans la politique française et internationale
Est reconnu tout ce qui peut être acquis hors système de formation / Formation projet professionnel
Mettre en place portefeuille qui nous ressemble : reflète la personnalité des gens « personnel » en quoi ça reflète la personne
Chaînes des motivations
Ni briseurs de rêves, ni pelleteurs de nuages
Expectation : confiance en soi pour se lancer
Instrumentalité : ça va me servir
Valence : rapport coût/apprentissage
Montée des projets : Qu’est que vous rêver de faire?  Exploration  /cristallisation /spécification (choix) / réalisation
« Principe de valeur »….

Zina Ouaglal      L'accompagnement scolaire: vers une éducation sociale réussie ?
Projet de thèse en Sciences de l'éducation   Sous la direction de Hervé Cellier.
Thèse en préparation à Paris 10 depuis le 12-02-2008.
Une première partie de mon travail de recherche portera sur ces phases de construction historico-sociale de structures permettant l'existence de ce que généralement on appelle l'accompagnement scolaire en france. en écho à cette première fondation, il sera intéressant pour notre recherche de voir comment le système éducatif algérien s'est développé depuis 1962 à nos jours et comment précisément il a répondu concernant ce type de dispositif (notamment par la création, le développement des associations porteuses d'actions éducatives). autrement dit que l'<< éducation >> en (à la) périphérie soit ou non instituée, est un facteur déterminant de ma recherche : ce qui me pose question c'est bien l'engagement pris par des individus (constat intergénérationnel) dans la vie d'autres individus au travers des temps qu'il partagent, qu'ils donnent et dans lesquels ils n'échangent pas uniquement des savoirs formels /...

André Giordan
André Giordan, né en 1946 à Nice est un agrégé de biologie, spécialiste de la physiologie des régulations et de la didactique et de l’épistémologie des sciences.
Ancien instituteur, professeur de collège et lycée, animateur de club de jeunes, il a été Professeur à l'université de Genève où il a dirigé le Laboratoire de didactique et épistémologie des sciences (LDES).
Il a développé un ensemble de travaux sur l’élaboration et l'appropriation des savoirs scientifique, technique et médical.
Il est surtout connu pour son nouveau modèle de l’apprendre, le modèle allostérique (allosteric learning model) et pour sa démarche physionique qui renouvelle les idées en matière « d’entreprises apprenantes ».

Projets en éducation
Depuis 1969, sensible aux problèmes écologiques, il développe des projets d’éducation à l’environnement. Il est contacté pour représenter la France à la première Conférence sur l’éducation à l’Environnement à Belgrade (1975). Il est invité par l'UNESCO3 à organiser la Conférence d’Helsinki, puis la Conférence intergouvernementale de Tbilissi (1977). L’UNESCO lui confie ensuite la direction du premier projet pilote international sur l’éducation relative à l’environnement, axe de recherche du premier programme de l’UNESCO et du PNUE (Programme des Nations Unies sur l’environnement).

Pour lui, l’éducation ne se pose pas en termes d’enseignement mais d’apprentissage, ni en termes de disciplines compartimentées mais en système global soumis à de multiples interférences, une sorte de paradigme regroupant toutes les sciences naturelles et des branches des sciences humaines. Ses travaux ont pour point commun de décoder les processus d’élaboration du savoir, regroupés autour de trois paramètres interdépendants :
1.       L’apprenant et l’importance de ses conceptions,
2.       Le savoir par le prisme du projet éducatif ou culturel,
3.       Le contexte institutionnel.

Modèle allostérique  
Il développe par la suite un nouveau modèle d’apprentissage qu’il appelle « allostérique»4 (allosteric Learning model), fondé sur le « comprendre », le « mémoriser » et le « mobiliser le savoir » en interaction. Ce modèle dépasse les modèles constructivistes admis en mettant l’accent sur les idées de déconstruction, de recyclage et d’élaboration « avec » les conceptions de l’apprenant pour faire « contre ». Son environnement didactique systémique fournit des outils et des ressources pour les enseignants et les médiateurs. Il est repris actuellement avec succès par les soignants et les entreprises apprenantes.

Des ouvrages et les sites des intervenants extérieurs
Jacques Lecomte
« La Bonté humaine », Odile Jacob, 2012.
Donner un sens à sa vie, Odile Jacob, 2007.
Philippe Choulet
www.laviedesidees.fr/_Choulet-Philippe_.html 
Philippe Choulet et Ph. Rivière, La bonne École, I. Penser l'École dans la civilisation industrielle, Champ Vallon, septembre 2000. 
Philippe Choulet et Ph. Rivière, La bonne Ecole, II. Institution scolaire et contenus de savoir dans la civilisation industrielle, Champ vallon, 2004.
Patrick Viveret
fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Viveret
La cause humaine, Liens qui libèrent, Vivre à la bonne heure, Presses d’Île de France
Bernard Liétard
www.pratiques-de-la-formation.fr › Aller plus loin

La Formation continue de Pierre Besnard, Bernard Liétard et Que sais-je? (15 juin 2003)

Reconnaître les acquis démarches d'exploration personnelles  de M Chaput, Bernard Liétard et G Pineau (3 mai 2000)

Zina Ouaglal
http://www.theses.fr/s52616
André Giordan
andregiordan.com

Apprendre ! (23 décembre 1998), Belin

Apprendre à apprendre, André Giordan et Jérôme Saltet (20 août 2011), Librio memo