lundi 24 juillet 2017


Visite de l'exposition “Debout Congolais” par le foyer du Temps des Cerises le lundi 30 janvier 2017

Le lundi 30 janvier 2017 le foyer du Temps des Cerises est venu visiter l'exposition “Debout Congolaise”. Les usagers sont des personnes en situation de handicap psychique léger. Ils sont venus en compagnie de deux accompagnateurs.


On a visionné un film sur l'exposition. Dans ce film, des femmes congolaises font des métiers dits d'“hommes”. En voilà quelques exemples : femme chauffeuse de bus, femme maçon et femme mécanicienne. Tous les participants étaient très attentifs au film.
Ensuite, ils ont fait le tour de l'exposition. On était trois à être présents pour les accueillir. On leur a parler de l'exposition mais aussi du fonctionnement des Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs. 

Geneviève explique que dans le cadre des réseaux, on peut se renseigner sur les échanges qu'on fait. C'est ouvert à tous les publics (quelle que soit sa religion, ses origines, son handicap, etc...). On peut solliciter les animateurs sur les offres et demandes pour trouver au mieux ce que la personne demande. Les réseaux sont des lieux où l'on peut s'enrichir, apprendre à connaître d'autres personnes en faisant des échanges. 

Les animateurs qui accompagnaient le groupe, nous ont demandé si Geneviève pouvait aller expliquer ce que c'était les Réseaux d'Echange Réciproques de Savoirs dans leur foyer. Geneviève a accepté avec grand plaisir.

Marie-Line W.
stagiaire du R.E.R.S au local des Pyramides

mercredi 19 juillet 2017


Echange cuisine du samedi 7 janvier 2017

Nous nous sommes retrouvés pour la 3ème fois, le premier samedi du mois au local des Pyramides. Cette fois-ci, l'échange cuisine avait pour thème la recette du Saka-saka. Une offreuse était bien présente : La belle Zoé. C'était elle qui était chargée d'acheter tous les ingrédients. Les demandeuses étaient : Kaïna et ces enfants ainsi que Mourad et moi-même.
Qu'est-ce que la recette du Saka-saka ? C'est un plat d'Afrique centrale à base de feuilles de Manioc pilées. Il est préparé avec de l'huile de palme. Il se cuisine au poisson ou à la viande. Pour moi, ce n'est pas un plat de tous les jours car la préparation est très longue. C'est une recette très riche et bourrative.
A mon goût, c'est un plat très différent par rapport à ce que je connais. Merci Zoé pour cette découverte et de nous avoir permis de partager ce bon moment.

Les vertus du Manioc
Le manioc est une plante dont on consomme généralement la racine encore appelée tubercule de manioc. Cette partie de la plante est reconnue pour être particulièrement riche en glucide et sans gluten. La teneur en fer et en calcium du manioc en fait un aliment recommandé pour les personnes souffrant d’anémie. Il lutte contre divers maux gastriques. Il existe plusieurs méthodes de transformation de ce produit aux multiples bienfaits pour l’organisme. Cela dit, prenez soin de respecter les précautions d’usage afin de bénéficier pleinement des vertus du manioc.
Déposer les feuilles de Saka-saka dans une cocote et mettre les légumes ci-dessus avec 50 cl d'eau.
Faire cuire pendant 30 min. Rajouter ensuite l'huile de palme ou d'arachide, les cubes, laisser cuire le tout pendant 1h30. Remuer de temps en temps pendant la cuisson. Rajouter l'huile de Palme et le piment et terminer avec les filets de poisson.

La recette
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 2h00

Ingrédients (pour 6 personnes) : 
- 1 kilo de feuilles de manioc écrasées
- 80 cl d'huile de palme ou huile d'arachide
- 1 kg de filet de poisson surgelé (colin, merlu)
- 2 oignons
- 6 gousses aulx (ail)
- 1 aubergine
- 2 poivrons verts
- 50 g de potiron
- 1 courgette
- 1 poireau
- 1 piment (facultatif)
- 50 cl d'eau
- 4 épices (facultatif) 
Préparation de la recette :
Couper en dés le poireau, l'aubergine, les poivrons, le potiron. Hacher les oignons et l'ail.
Vous pouvez accompagné ce plat avec du riz blanc, selon vos goûts. Ce plat est typique du Congo Brazzaville. Vous trouverez les feuilles de Saka-saka déjà pilées dans les boutiques exotiques, ainsi que l'huile de palme.
Hayette L.

lundi 8 mai 2017

Lucie et Corine échangent la réalisation d'un gâteau au yaourt

Lucie est collégienne, je suis mariée et mère de famille. Nous nous sommes rencontrées le samedi 1er avril 2017 pour réaliser un gâteau au yaourt. 

Lucie est agréable. Curieuse, elle s'est bien investie. 

...

A table !
Nous avons, hum, miam miam, mangé chacune deux parts. 

Nous avons partagé le reste de manière équitable.

Vive les échanges de Savoirs !

Corine

lundi 20 mars 2017

Je voudrais vous parler d’un échange de savoirs tricot

Bonjour,
Je suis Corine, j’offre la pâtisserie et je demande des connaissances en astronomie. Je suis également investie bénévolement dans le fonctionnement du Réseau, par des mises en relation, des appels téléphoniques. Il y a tellement à faire.
Chaque mercredi, depuis le 11 janvier 2017, ces dames se rencontrent. Catherine offre les savoirs qu’elle détient dans un domaine plus vaste qu’il n’y paraît, le tricot : comment réaliser des écharpes, des pulls, des gants, bref tout ce qui se tricote.

Elle a su répondre à toutes les questions qui lui étaient posées et nous expliquer de nombreuses manières de faire, elles sont nombreuses variées, et même pour certaines, très compliquées. Ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air, comme quand on voit quelqu’un tricoter sans avoir l’air d'y penser.
Toutes travaillent  très sérieusement, ce qui n’empêche bien sûr pas de papoter ni de bien rigoler, et peut-être que ça aide !

Si vous êtes intéressé(e)s, n’hésitez pas, formulez votre souhait, venez nous rejoindre, soyez les bienvenu(e)s.

jeudi 9 mars 2017

Un échange d'humanité


J’ai pris connaissance de la présence des jeunes afghans hébergés chez Adoma par un courriel de Jacqueline G., qui sollicitait des actions bénévoles pour les aider.

J’ai réfléchi quelques jours avant de comprendre que je pouvais, peut-être, aider en donnant de ce que je suis : une personne, un être humain.

J’ai donc proposé de la présence, de l’écoute, (j’ai remercié mon père pour m’avoir proposé, à l’âge de 18 ans, un séjour en Angleterre en tant que fille au pair car c’est là que j’ai appris la langue anglaise).

Notre première rencontre, avec la présence de Jacqueline, a été très émouvante pour moi. Il y avait une vingtaine de jeunes hommes, d’âge différent, qui ne parlaient que leur langue, avec juste quelques mots de français, et pour certains aussi l’anglais. Nous avons donc pu nous comprendre et commencer à échanger.

Je les regardais, l’un après l’autre, je regardais leurs yeux, bruns et profonds, et je me disais que ces yeux-là avaient peut-être vu la mort d’un membre de leur famille. Ces yeux-là qui ont vu les explosions, les souffrances, la douleur...

Un jeune homme afghan est venu aussi ; il vit en France depuis quelque temps, il a été notre interprète.

Avant tout je leur ai dit que me souvenir de tous leurs prénoms allait être une grande aventure : des prénoms avec des sonorités très différentes des langues que nous connaissons en Europe. J’ai demandé si j’avais leur permission pour les appeler « mon frère ». La réponse a été unanime, et les yeux de plusieurs d’entre eux ont brillé de ce que j’ai pensé être de la joie.

Cela a été facile d’instaurer ce lien et de me sentir comme si je les connaissais depuis toujours, comme s’ils revenaient dans ma vie après un long voyage, une sensation bizarre, mais très puissante.

J’ai ensuite tenu à les rassurer car même si nous parlions des langues différentes, lorsque je leur parlerai à partir de mon cœur, et j’ai mis ma main sur mon cœur, ils allaient comprendre. Ils ont souri et ils étaient d’accord.

Enfin j’ai proposé d’être avec eux pour des moments de détente qui pourraient se passer soit dans le silence et assis, soit avec de la musique et de la danse, ou bien encore dans les mouvements classiques d’une séance de yoga.

La première séance, tous assis en cercle, a été une grande rigolade. Nous avions du mal, moi comprise, à être silencieux, les yeux fermés, pour écouter tranquillement la musique. Le rire était plus fort que nous : plus nous essayions d’être sérieux et plus les éclats de rire illuminaient la pièce. Une légèreté comme lorsque j’étais gamine et que je jouais avec mes copains et mes copines !

A la fin, sans même nous en rendre compte, nous étions apaisés, si bien que le silence et la détente ont régné pendant une bonne trentaine de minutes. Ils n’en revenaient pas, et moi non plus !

Dans le partage qui a suivi, ils ont parlé de la « douceur » de l’expérience et du fait qu’ils ont eu la possibilité de « voyager » en esprit et ainsi « rejoindre » leur pays et leur famille. Et moi j’étais très touchée !

La deuxième séance, une semaine après, a été dédiée à la danse-détente. Et là encore, dans la surprise, ils rigolaient franchement tout en se corrigeant l’un l’autre pour les pas de danse.

Akila, l’assistante sociale qui s’occupe d’eux, était présente, et je crois qu’elle a souri aussi en voyant les efforts qu’ils faisaient pour suivre au mieux les mouvements.

A la fin ils se sont allongés pour se reposer et se détendre.

Dans le partage qui a suivi, le calme et la paix étaient les sensations le plus souvent exprimées. Et ils ont encore aimé pouvoir retourner en esprit « voir » leur pays et leurs proches.

J’ai été sollicitée pour retourner avec eux la semaine prochaine et c’est ce que je ferai : dans ces rencontres j’espère qu’ils pourront être un peu être soulagés de la peine d’avoir dû quitter leur pays et leurs familles. Moi j’y retrouve la joie, la rigolade, l’envie de partage qui sont les moteurs les plus importants dans ma vie. Merci !

Maria Nieddu.