jeudi 22 janvier 2015

Echange anesthésie Compte rendu

                L’anesthésie, ou la peur de ne pas se réveiller  

(Échange offert par Ouamar H. médecin anesthésiste, le 10 janvier 2015 à Ris-Orangis)

Après un rappel succinct de l’historique de l’anesthésie, nous avons très rapidement abordé les débuts de l’anesthésie moderne et insisté sur les progrès faits en chirurgie, grâce justement  aux progrès de cette spécialité.

Par la suite, et après  avoir dit que l’anesthésie n’est qu’un acte permissif où la sécurité joue un rôle primordial, nous avons développé la notion du monitoring qui consiste à surveiller pendant toute l’anesthésie les constantes vitales du patient, à savoir l’activité cardiaque et les différents paramètres respiratoires.

La salle de réveil, rendue obligatoire sur tous les sites anesthésiques a beaucoup  apporté aux malades et a fait chuter les accidents anesthésiques qui survenaient pendant cette période.

Ensuite les quelques chiffres apportés ont beaucoup intéressé l’assistance. En effet,  actuellement plus de 10 millions d’actes anesthésiques sont pratiqués en France chaque année (aussi bien les anesthésies générales que locales)  

Les différentes questions de l’assistance ont surtout porté sur le déroulement de l’anesthésie proprement dite, les différentes techniques et les risques encourus. 

Certains étaient aussi intéressés par le développement de l’anesthésie locale et l’anesthésie locorégionale qui sont de plus en plus préférées à l’anesthésie générale, ceci pour un moindre risque et aussi dans le cadre des économies pour le secteur de la santé.  

Enfin, certaines personnes ont rapporté le souvenir de leur propre anesthésie en voulant avoir des détails sur ce qui leur semblait être plus ou moins une complication minime.
 La photo ne montre qu’une partie des demandeurs présents.     


 Ouamar.  
Merci à Helenio, le photographe. 

jeudi 8 janvier 2015

Votre feuilleton : Université d'automne - 1er épisode

Œuvre collective "visages bienveillants"


Une cinquantaine d’animateurs de réseaux venus de toute la France se sont réunis cinq jours durant en ‘’Université’’ à Evry dans les locaux de l’IRFASE.

Université : un grand mot qui intimide. Université, un mot par lequel les participants des RERS affirment :

-          qu’il y a des savoirs dits ‘’savants’’ qui méritent d’être mis à la disposition de tous les citoyens ;

-           qu’il y a des savoirs dits ‘’savants’’ qui sont accessibles si on les affronte en collectifs de coopérateurs, c’est-à-dire en apprenants coopérants ;

-          qu’il y a des raisons d’affirmer que tous les savoirs sont à destination universelle : aucun savoir n’est réservé à des privilégiés. Les savoirs sont des biens communs, comme l’air. Ce qui veut dire que les savoirs dits ‘’avants’’ (tels que la psychologie, la psychosociologie, l’économie, la philosophie,…) doivent circuler dans les RERS. Ce qui signifie aussi qu’apprendre ces savoirs, c’est satisfaisant. Et que les apprendre peut se faire dans la bienveillance, la cordialité, l’émulation. Et l’amitié.


Et c’est bien par là que notre feuilleton doit commencer.
Nous avons appris dans la bienveillance, dans la parité enseignants-enseignés (la parité entre tous, la réciprocité, la bienveillance sont des conditions d’apprentissages réussis, et en même temps  elles sont elles-mêmes initiatrices  de parité et de bienveillance) :

-          avec Jacques Leconte à travailler justement sur la bienveillance,

-          avec Philippe Choulet, aux apprentissages entre pairs,

-          avec Patrick Viveret  à regarder le monde comme lieu de métamorphoses susceptibles d’être amélioratrices (contre les pessimismes et fatalismes ambiants),

-          avec Yasmina  Ouaghlal à bénéficier dans la vie d’un réseau de la  présence d’une chercheuse en pédagogie,

-          avec Bernard Liétard,à réfléchir sur les motivations qui nous conduisent à persévérer dans les RERS,

-          avec JP Bocquel, à observer les conditions de la création collective.

Six intervenants spéciaux, certes… Mais chacun de nous a mis sa part dans ces apprentissages : nous avons tous été intervenants !

Une dernière remarque pour comprendre pourquoi le climat d’ensemble a été très chaleureux : la présence invisible de nombreux accueillants, dont la participation discrète ne doit pas être sous-évaluée. Bien dormir, être bien accueilli soir après soir, bien petit-déjeuner : voilà une source essentielle du climat général de bienveillance qui a caractérisé ces quelques de travaux communs.

A  SUIVRE...



Fête des Savoirs - Celle de 2015 aura lieu le samedi 10 octobre



En attendant, avec l’association SIANA, on a fait le bilan du Parcours des Savoirs du 11 octobre 2014 et des projets (Kamel)

J’ai rencontré Théo de l’association SIANA qui proposait la création d’un blog lors du parcours des savoirs le 11 octobre 2014. L’association SIANA était très contente de cette journée et ils avaient plein d’envies de faire des choses avec nous : participer à la fête du 10 octobre 2015, bâtir des projets avec des enfants pendant l’année, …
Je ne sais pas encore ce que seront ces projets mais je sais que l’on va se revoir. Il faut que les projets naissent avec les partenaires (l’école des Coquibus, l’association SIANA, …) mais surtout il faut que cela parte d’un besoin ou d’une envie de la part des enfants.
Pour l’instant on réfléchit, on se rencontre, on échange et après on mettra en place un projet qui aura deux objectifs ; le premier c’est avoir une certaine visibilité à la fête de l’école des Coquibus début juin mais surtout préparer la fête des savoirs de 2015.
D’ailleurs, à partir de maintenant, dans chaque échange, il faut penser à la façon de présenter cet échange ; par exemple, pour un échange autour des langues, pourquoi ne pas écrire un poème qu’on affichera sur un mur le jour de la fête des savoirs.
L’objectif est que le RERS soit visible le 10 octobre 2015, le jour de la fête.
Il faut que tous les échangeurs prennent conscience qu’il faut qu’ils contribuent soit physiquement c’est-à-dire qu’ils soient là pour faire, démontrer un échange ou qu’ils contribuent à travers une œuvre.
Par exemple, pour leurs échanges, Maelle et Mélanie souhaiteraient, pourquoi pas, écrire un poème, un récit et ce récit là on pourra le diffuser, je ne sais pas encore comment mais il faut que les offreurs et les demandeurs aient en tête qu’il y a un mouvement, qu’il y a des échanges de savoirs et que chaque année il y a une festivité, une fête des savoirs.

vendredi 19 décembre 2014

Une tempête de propreté



Et oui, comme vous pouvez le voir sur la photo, il y a eu beaucoup de rangement et de nettoyage au local des Pyramides. Encore un petit effort et le local sera très bientôt prêt pour de nouvelles aventures. Un gros merci à Geneviève pour son investissement dans cette tâche.

Prochaine étape, un coup de peinture pour rafraîchir les murs et y installer des cimaises afin d'exposer les réalisations du Réseau, mais aussi pour offrir un espace aux artistes petits et grands souhaitant disposer d'un endroit pour exposer ... du moment que l'expo soit interactive, participative.

De plus, quelques aménagements permettront une meilleure utilisation des locaux.
Tout cela permettra de réaliser toujours plus d'échanges de savoirs dans de bonnes conditions.

Jérémy HERBET
Animateur/Coordinateur du RERS Évry centre Essonne

 missionné sur le quartier des Pyramides

vendredi 7 novembre 2014

La réunion du jeudi matin : Offreurs et demandeurs de savoirs vous y êtes tous invités !



Depuis début septembre, nous nous réunissons tous les jeudis matin, de 10h à midi, dans le local du centre-ville pour traiter les demandes et offres de savoirs (suite à la décision prise lors des réunions "Socle" du mois de juin). 
Ces réunions sont ouvertes
D'après Pollock :
une création d'art contemporain avec les enfants du centre ville
: tous les "échangeurs" sont invités y compris ceux qui viennent de déposer des offres ou des demandes.
Un "noyau dur" (personnes référentes) s'est constitué pour assurer l'animation et le suivi : Kamel, Annick, Geneviève, Marc, Chantal, Claude. Il peut être complété.
Lors de chaque réunion nous étudions concrètement une demande ou une offre (voire deux) parmi les plus récentes : nous essayons de trouver des offreurs et/ou demandeurs à mettre en relation, qui connait qui, qui contacte qui,...
On note sur le cahier "offres et demandes" le qui fait quoi qui sera repris la semaine suivante.
On essaie de traiter en même temps la demande et l'offre de savoir d’une personne.
Bien sûr cela ne remplace pas les mises en relation qui peuvent se faire dans les différents lieux parce qu’offreurs et demandeurs existent. Il s'agit plutôt d'élargir le réseau.
Nous espérons que vous viendrez, régulièrement ou non, le jeudi matin pour nous aider à élargir notre réseau.


Une réussite : la mise en place d’un groupe d’échanges de savoirs et de conversation anglaise le lundi à 18h 15. Ce groupe accepte encore des participants.
Un échec : une demande de savoir en piano que nous n’avons toujours pas pu satisfaire malgré les quelques pistes étudiées. Si vous avez des pistes à suivre : personne qui connait quelqu’un qui connait… merci de nous en faire part.

A bientôt, un prochain jeudi matin.